Ensemble pour le changement de Moise Katumbi et ses deux groupes parlementaires (AMK & alliés et MS-G7) ont, dans une déclaration publiée ce vendredi 15 octobre, dénoncé les pratiques de débauchage et de corruption visant, selon eux, à imposer au peuple un nouveau cafouillage électoral en 2023.
Le camp de Moise Katumbi note que cela pourrait notamment passer par la voie de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que le bureau de l’Assemblée nationale, à travers son président, tente de mettre en place par force.
« (…) Nous dénonçons avec la dernière énergie le forcing, les pratiques de débauchage et de corruption tendant à imposer au peuple congolais, par la voie d'une CENI de pacotille, un nouveau cafouillage électoral en 2023 dans le seul but de d'établir un pouvoir totalitaire et inique », dit Ensemble et les deux groupes parlementaires.
Le camp Katumbi annonce avoir décidé de ne pas déléguer ses membres pour occuper des postes au sein du bureau de la CENI faute d’un consensus dans les discussions. Il prévient qu’au cas où un nom émanant de l’un ou l’autre groupe serait cité dans ce cadre, cela n’engagerait nullement sa responsabilité.
« Des informations faisant état d'éventuels candidats issus d'Ensemble pour occuper des postes au sein de cette CENI par de manœuvres de débauchage n'engagent nullement la responsabilité du Président Moïse Katumbi et de sa famille politique. Dans le cas où un membre : de l'un ou l'autre de nos deux groupes parlementaires serait cité ou nommé dans ce cadre, il ne le serait qu'au titre d'arrangement personnel, pour assouvir des intérêts obscurs contraires aux attentes du peuple congolais, et nous ne reconnaîtrons point cette magouille ».
La déclaration politique du camp Katumbi intervient le jour de la plénière convoquée à l’Assemblée nationale pour auditionner le rapport de la commission paritaire mixte sur la CENI, qui a statué sur les candidatures des futurs membres de la centrale électorale.
Japhet Toko