RDC-CENI : turbulences au sein de l’Union sacrée, le camp Katumbi annonce l’échec des discussions pour la répartition des postes et décide de ne pas déléguer ses membres

CENI
Bâtiment de la CENI/Ph. droits tiers

Les discussions pour la mise en place d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont accouché d’une souris au sein de l’Unions sacrée de la nation, coalition formée autour de Félix Tshisekedi.

Alors qu’une plénière est convoquée ce vendredi 15 octobre à l’Assemblée nationale pour l’audition du rapport de la commission paritaire qui a statué sur les candidatures des futurs membres de la CENI, les groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés proches de Moise Katumbi indiquent que les « tractations auxquelles notre délégation invitée à rencontrer les chefs des institutions de la République agissant au nom et pour le compte de l’Union sacrée de la Nation en vue de la répartition des responsabilités revenant à la composante Majorité, n’ont pas abouti à un compromis jusqu’à présent, ni sur la répartition des postes, moins encore sur la désignations des personnes ».

Ce blocage s'ajoute à celui constaté au sein de la plateforme des confessions religieuses qui n’a pas trouvé de consensus pour désigner le président de la CENI et un membre de plénière.

Pour les deux groupes parlementaires proches de Moise Katumbi, « la plénière convoquée ce jour n’est pas moins qu’une farce ou une plaisanterie de mauvais goût, dans une affaire de très grande importance nationale comme si la souveraineté et le sort du peuple congolais ne valaient rien aux yeux du président Mboso, de ses commanditaires et autres associés ».

Les groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés rappellent de ce fait, de désigner leurs membres pour occuper des postes à la CENI.