Les affrontements ont opposé ce jeudi 12 août, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) aux miliciens de Twigwaneo-Gumino dans plueiurs localités et villages des hauts plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira (Sud-Kivu). Ces combats ont été signalés notamment à Bijombo, Muravya, Mikenge, Ngoma et Mikarati.
Selon le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 sud sud, le capitaine Dieudonné Kasereka, des déserteurs de l’armée ont mené une attaque contre l'état-major de l’armée à Bijombo.
« Ce jeudi 12 août 2021 aux environs de 5h du matin, les hommes de ces déserteurs ont tenté de prendre notre état-major de Bijombo. Nous avons vite réagi et nous sommes parvenus à les pousser. Nous les poursuivons dans plusieurs localités », a-t-il déclaré.
A la question de savoir si c'est le début des opérations qui ont été annoncées par l'armée après les attaques de Minembwe en juillet dernier, il fait répond :
« Nous avons procédé de cette manière après plusieurs attaques provocatrices de ces miliciens contre des positions de l'armée dans cette contrée, ce que nous considérons comme un grand sabotage contre l'armée. Nous demandons à la population d'être derrière l'armée pour traquer ces ennemis de la paix », a ajouté Dieudonné Kasereka.
De son côté, le commandant du 121e bataillon basé à Mikenge, le Colonel André Bwassa Ekembe, affirme que son état-major a été attaqué ce matin par les hommes de Makanika, colonel qui a déserté l’armée en 2020.
« La coalition Gumino-Twigweneo, conduite par le chef rebelle Makanika Rukunda Michel nous a attaqués aux environs de 6h du matin, mais comme l'armée, nous avons fourni d'efforts et commencé à échanger avec eux. Actuellement nous les avons déjà traqués et récupéré beaucoup de villages qu'ils occupaient notamment Kitasha, Mikarati et Ngoma. Présentement les combats continuent à Ndahoberwa, nous continuons à poursuivre l'ennemi. Il y a également nos collègues du côté d'Uvira, précisément à Bijombo, qui ont été aussi attaqués mais ils continuent à traquer de ce côté-là », a-t-il renseigné.
Plusieurs habitants des villages touchés par les combats se sont provisoirement déplacés craignant pour leur sécurité. Selon les sources locales, le calme est revenu à la mi-journée et certains habitants retournent progressivement dans les milieux.
Lubunga Lavoix, à Baraka