CENI : en déposant les PV de désignation des délégués, les six confessions religieuses ont rempli un devoir civique, selon Dodo Kamba

Les chefs des confessions religieuses au siège de la CENCO
Les chefs des confessions religieuses au siège de la CENCO

Les six confessions religieuses ont déposé vendredi au bureau de l’Assemblée nationale les PV de désignation de leurs délégués à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il s’agit du président et d’un membre de la plénière désignés sans l’Eglise cantholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui n’ont pas pris part suite au manque de consensus.

Pour Dodo Kamba, représentant des églises de réveil, les six confessions religieuses ont rempli un devoir civique.

« Nous sommes venus remplir le devoir civique, celui de pouvoir déposer en bonne et due forme le travail que nous avons commencé. Nous avons tout simplement parachevé un travail et puis on est venu déposer, c'est ce qui nous été demandé de faire. Il ne faudrait pas nous amener sur une piste où on fera croire à l'opinion que nous ne sommes pas un. Vous avez suivi le Président (Mgr Utembi) de notre plateforme, il a dit nous sommes un, nous sommes unis", a expliqué Dodo Kamba devant la presse vendredi 30 juillet 2021 après le dépôt des PV à l'Assemblée nationale.

Le processus de désignation par les confessions religieuses du président de la CENI s’est conclu sur une « note de manque de consensus », selon le rapport transmis à l'Assemblée nationale. Ce document, signé par huit chefs religieux, comporte deux points de vue divergents sur le plan « éthique, indépendance et réputation ».

« Deux confessions religieuses considèrent que, sur le plan éthique et de l'indépendance, les griefs (informations et allégations) contre deux candidats de la liste (les meilleurs sur le plan technique) affectent leur indépendance et leur crédibilité », lit-on dans le document.

Ces deux confessions ont donc demandé que les deux candidats en question soient écartés de la course. En revanche, les six autres confessions religieuses ont estimé que « les griefs relevés contre les deux candidats soit ne sont pas prouvés soit ne concernent pas directement les candidats » et ont appelé au vote, mais le président de la plateforme regroupant les huit chefs religieux n'a pas voulu organiser le vote « dans ces conditions », selon le rapport.

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Clément Muamba