Port en eaux profondes de Banana: les clauses en défaveur de la RDC révisées, selon Tshisekedi, un nouveau comité de suivi sera nommé

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Félix Tshisekedi a fait le point vendredi aux ministres réunis en conseil sur le dossier de renégociation de certaines dispositions du contrat entre le Gouvernement de la République et la société DP World pour la construction du port en eaux profondes de Banana. Il a annoncé les clauses qui étaient en défaveur du pays ont été révisées conformément à ses attentes. 

Sans donner les détails sur ces clauses révisées, il a ajouté que dans les prochains jours, elles vont être traduites dans l’Avenant qui sera signé entre les deux parties pour que les travaux de construction « de ce port stratégique et vital pour le pays démarrent au plus vite ». 

Selon le cabinet du Chef de l’Etat 34 clauses et sous-clauses ont été revues en tenant  compte des intérêts  de la République démocratique du Congo et des orientations de Félix Tshisekedi sur la transparence dans la réalisation de ce projet.

Félix Tshisekedi a décidé de mettre en place des outils nécessaires à la parfaite mise en œuvre de ce projet stratégique. De ce fait, un nouveau Comité de suivi comprendra les délégués de la Présidence, du Gouvernement et des experts en la matière. 

Pour rappel, la convention sur la construction  du port en eaux profondes de Banana a expiré le 23 mars 2020 sans le moindre début des travaux. Pourtant, selon le calendrier initial, le chantier devrait être opérationnel avant la fin de l’année 2020.

Signé en mars 2018, cet accord a été reconduit pour une durée  de 18 mois. Les travaux de construction du port de Banana devraient durer 2 ans.

Ce projet vise à favoriser  l'accostage  des grands navires et autres porte-conteneurs.

Le projet se situe sur la pointe de Banana. Il s’agira pour la première phase de construire un quai de 600 m2 et de 25 hectares d’espace de stockage pour un coût de 350 Millions USD.  Il s’agira au  total de quatre phases avec au final un investissement d’environ un milliard USD. La société étatique dans la gestion du projet aurait dû être la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), mais elles ont été écartées en dernières minutes au profit de la création d’une nouvelle entité.