Kasaï-Oriental : pour l'UDPS, l'intérim du gouverneur ne peut être assuré par un autre parti

DR

L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Fédération de Mbuji-Mayi) prend acte de la déchéance du gouverneur Maweja après la motion de défiance votée à la majorité à l'Assemblée provinciale.

Dans un communiqué signé ce mercredi, l'UDPS/Mbuji-Mayi pense que l'intérim du gouverneur ne peut être assuré que par un candidat issu de ses rangs. Car, explique le Président fédéral Jean Paul Mbwebwe, seul l'UDPS sera redevable  au peuple en 2023.

"La motion de défiance initiée par l'Assemblée provinciale contre le gouverneur de province  doit être considérée d'une part comme un exercice démocratique reconnu à tout état de droit que l'UDPS cherche à instaurer en RDC et d'autre part comme une suite logique des antécédents politiques et économiques observés dans le chef des animateurs des institutions provinciales. Par conséquent, l'UDPS fédération de Mbuji-Mayi en prend acte", souligne le communiqué.

Et de préciser : 

"Le parti n'acceptera pas que la province soit gérée par un intérimaire issu de ses rangs. Il doit sortir d'une autre plateforme politique que l'UDPS (...) Parce qu'en 2023, seule l'UDPS sera redevable de sa gestion devant le peuple du Kasaï-Oriental. C'est pourquoi à des situations exceptionnelles, on trouve des solutions exceptionnelles".

Par ailleurs, le parti présidentiel encourage le gouverneur déchu, Jean Maweja, à user de toutes les voies légales pour plaider sa cause en tant que citoyen lésé.

Jean Maweja Muteba a été destitué le jeudi 1 avril. 13 députés sur les 17 présents à la plénière du jour ont voté pour la motion de défiance initiée contre lui depuis décembre 2020.

Les élus provinciaux du Kasaï-Oriental lui reproche l'incapacité notoire à diriger la province.

Marie Jeanne Molly Mupela, à Mbuji-Mayi