La réplique de Dan Gertler : « Malela et Koko, alors employés d’Afriland First Bank en RDC, ont volé des données bancaires confidentielles, ces données ont été modifiées et falsifiées » 

ACTUALITE.CD

ACTUALITE.CD a accédé à certaines des milliers de données bancaires qui étaient en possession de Gradi Koko Lobanga, chef de l’audit interne, et Navy Malela, contrôleur permanent, d’Afriland First Bank. Ces données avaient été transmises à PPLAAF et Global Witness. Les deux ONG avaient alors accusé Dan Gertler de contourner les sanctions américaines et de blanchir son argent via la banque précitée. ACTUALITE.CD publie ce jour la mise au point faite par l’équipe de Dan Gertler.

Un porte-parole de M. Gertler a déclaré que M. Gertler est au courant des affirmations de M. Navy Malela et de M. Gradi Koko, dont certaines le concernent. Dans la mesure où leurs déclarations concernent M. Gertler, elles sont entièrement fausses et franchement ridicules. Bien entendu, M. Gertler n’a jamais participé à des menaces physiques ou à des mises en danger de leur sécurité.

Pour autant que M. Gertler soit concerné, M. Malela et M. Koko sont également victimes de la conduite épouvantable de Global Witness et de PPLAAF, qui ne sont pas dignes d’être qualifiés d’ONG.

M. Gertler détient la preuve qu’un individu a offert au nom de Global Witness des pots-de-vin à des ONG en RDC pour obtenir des informations confidentielles le concernant.

M. Malela et M. Koko, alors employés d’Afriland First Bank en RDC ont volé des données bancaires confidentielles sur M. Gertler à la banque, des données qui ont été modifiées et falsifiées et sont arrivées entre les mains de Global Witness et de PPLAAF.

Global Witness et PPLAAF ont publié leur rapport daté du 2 juillet 2020 sur la base de ces données volées, modifiées et d’autres fausses informations. Et ce, malgré le fait que les avocats de M. Gertler les aient notifiés de la situation, notamment en leur envoyant une copie des relevés bancaires portant le sceau de la banque pour s’assurer de leur authenticité, et que Global Witness et PPLAAF aient concédé dans leur rapport que les informations contenues dans les documents bancaires contradictoires « défiaient toute explication ». Elles ont également déclaré dans leur rapport que « Global Witness et PPLAAF ne peuvent pas prouver avec certitude que Gertler ait établi un réseau complexe pour échapper aux sanctions américaines depuis 2017 ». En outre, pour tenter de les persuader de la fausseté de leurs affirmations, M. Gertler a proposé de faire réaliser un audit indépendant par des comptables internationaux de premier plan sur les transactions bancaires de ses sociétés, mais, sans raison valable, Global Witness et le PPLAAF ont refusé cette offre.

M. Gertler a été conseillé par un grand cabinet d’avocats américain que lorsqu’un ressortissant spécialement désigné effectue une transaction en espèces impliquant des dollars américains en dehors des États-Unis, dans laquelle aucune personne ou institution financière américaine n’est impliquée, il n’y a pas de violation du règlement des sanctions de Global Magnitsky et/ou de la loi américaine sur les sanctions en général. Par conséquent, les affirmations de Global Witness et de PPLAAF (bien que totalement fausses) concernant la possibilité de se soustraire aux sanctions américaines n’ont pas de sens. De même, leurs allégations concernant un « réseau » présumé de blanchiment d’argent le sont également, jusqu’à ce que leurs questions lui soient posées, M. Gertler n’avait jamais entendu parler de la plupart des personnes supposée faire partie de ce soi-disant « réseau »

Après la publication de leur rapport, M. Gertler a poursuivi Global Witness et PPLAAF en diffamation en France, tandis qu’Afriland First Bank a lancé des poursuites pénales à leur

encontre. M. Gertler croit savoir que plusieurs autres personnes citées dans le rapport poursuivent également Global Witness et PPLAAF pour diffamation en France. M. Gertler est convaincu qu’en temps utile, « la vérité éclatera » dans ces actions en justice

M. Gertler comprend aussi qu’Afriland First Bank a engagé des poursuites contre MM. Malela et Koko en RDC. M. Gertler n’a pas été impliqué dans cette décision et n’a pas pris part à cette action en justice. L’affaire s’est terminée par un jugement qui a conclu que le ministère public « a établi en fait comme en droit les délits de vol simple, de contrefaçon, de corruption privée, de violation du secret professionnel et d’association de malfaiteurs reprochés à Navy Malela Mawani et à Koko Lobanga Gradi.

L’arrêt a également condamné à mort M. Malala et M. Koko. C’est pourquoi M. Gertler les considère comme des victimes. Ils ont été très naïfs de coopérer avec Global Witness et PPLAAF et de les aider, mais ils ne méritent pas une condamnation aussi draconienne. M. Gertler soutiendra toute tentative de leur part de faire commuer cette peine.

M. Gertler estime que Global Witness et PPLAAF doivent répondre à deux questions essentielles : premièrement, que savaient Global Witness et PPLAAF du vol des données et de leur falsification, y compris avant la publication de leur rapport ? Deuxièmement, comment se fait-il que M. Malela et M. Koko n’aient pas été défendus lors de l’audience, ce qui a conduit à l’imposition de la peine de mort?

Très attaché aux valeurs familiales, M. Gertler a pris note de la triste situation de M. Malala et M. Koko qui ne peuvent pas rentrer chez eux en RDC, notamment parce qu’ils ne peuvent pas rendre visite à leur famille et à leurs amis et, à moins que la peine de mort ne puisse être annulée, ils devront vivre sous la menace de celle-ci.

ACTUALITE.CD vous propose son dossier complet ce vendredi. 

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Suivez Eric Moutet, avocat français d'Afriland First Bank qui s'est confié à ACTUALITE.CD