Union sacrée: Christian Mwando appelle au changement des mentalités pour un Congo nouveau et l'intérêt du peuple

Christian Mwando/Ph. Droits tiers

Parlant de l'intérêt du peuple congolais, le Député pro-Katumbi et membre du groupe parlementaire MS-G7, Christian Mwando, préconise le changement des mentalités dans l'Union sacrée lancée par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Ainsi, il appelle notamment, à l'abandon des mauvaises habitudes telles que les "détournements des fonds publics et le manque de pitié pour la population". 

"Pour l'Union sacrée avec la déchéance du Bureau Mabunda à l'Assemblée nationale, c'est une grande victoire pour le peuple congolais. Je crois que la lutte pour le changement qui a été menée par tous depuis longtemps a commencé à avoir maintenant un vrai visage et un début face à cette majorité fabriquée. Aujourd'hui, on apprécie de l'avoir fait tomber", lâche Christian Mwando.

Pour la suite, "il faut marcher main dans la main pour bâtir un Congo nouveau pour l'intérêt du peuple", dans la vision du Président de la République Félix Tshisekedi", a-t-il poursuivi. 

"A tous les politiciens, chacun doit savoir que maintenant, on doit dépasser les frontières politiques pour se mettre résolument ensemble au service du peuple congolais afin que le peuple qui a tant souffert puisse trouver quand même un peu de bonheur dans ce pays qui a tant souffert", déclare M. Mwando.

Dans cette même optique, Christian Mwando appelle tous les partenaires de l'Union sacrée dont Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Jean-Claude Muyambo, Franck Diongo et Kyungu Wa Kumwanza qu'il cite lui, à conjuguer "un effort collectif qui va déterminer un nouveau départ politique pour l'intérêt du peuple". 

Contexte

Il faut dire que 484 députés sur les 500 que compte la Chambre basse du Parlement congolais avaient pris part à cette plénière dont tous les ténors de l’ancienne mouvance présidentielle comme Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, plate-forme politique de l'ancien Président de la République, Joseph Kabila.

Jeanine Mabunda et son bureau sont tombés, mais pour certains caciques du Front Commun pour le Congo, il s'agirait tout simplement, d'un accident de parcours politique.

Précision que seul, le sort du questeur adjoint du Bureau Mabunda n'a pas été connu. Malade et hospitalisé de suite d'un AVC, la plénière a jugé, humaine de reporter son sort. Le Président du Bureau d'âge qui a proposé cette démarche a expliqué qu'il ne faut pas condamner quelqu'un sans qu'il n'ait assuré sa propre défense. La plénière souveraine a souscrit à cette démarche.

Germain Lobo