En République démocratique du Congo, l’accaparement des terres reste l’une des causes de conflits fonciers entre les communautés elles-mêmes et parfois entre les communautés et les industriels qui y exploitent. Ces conflits latents finissent souvent par dégénérer. Dans le secteur de Dwali, Territoire d’Ingende dans la province de l’Equateur, près de 17 villages sont sérieusement en conflit qui les opposent à l’entreprise PHC Boteka (Plantation des Huileries du Congo). Si certains d’entre ces villages gardent encore le peu de leurs terres ancestrales, d’autres par ailleurs, assistent impuissamment à la disparition quasi-total de leur héritage à cause de l’expension de ladite plantation installée le long de la Rivière Ruki.
Après plusieurs conflits fonciers, l’entreprise avait résolu de donner du travail aux habitants de ces différents villages. Quelques années après, la précarité et la malnutrition ont élu domicile dans ces villages. Menacées par l’insécurité alimentaire de suite du manque des terres, les communautés ne savent plus à quel saint se vouer.
Nous avons résolu de plonger au cœur du scandale d’un multinational qui a imposé ses lois au détriment d’un bien-être collectif, sous un regard discret des autorités du pays. Lire la suite sur DESKNATURE.COM