Opération « écoles mortes » lancée par le SYECO et le SYNECAT, les enseignants se mobilisent devant le cabinet de Bakonga

Photo ACTUALITE.CD

Les enseignants membres du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et ceux du Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) ne décolèrent pas. Ce lundi, ils ont lancé l’opération « écoles mortes ». Ils ne vont pas enseigner tous les lundi et mardis jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. En même temps, ils se sont mobilisés par centaines devant le cabinet de Willy Bakonga, ministre de l’EPST.

« Nous sommes là parce qu’à l’assemblée générale, du 1er Octobre, les enseignants ont fait un constat sur l’accord de Bibwa, qui a été signé par les ministères de budget, de la fonction publique, de l’EPST et non par celui des finances. il y a des recommandations qui ont été faites au premier ministre, mais jusqu’à aujourd’hui, il n’y aucune réaction du coté de son côté. C’est pourquoi les enseignants se sont dit de venir voir le ministre de l’EPST, puisque, avec la suppression de la motivation, les enseignants membres du SYNECAT et de SYECO ne veulent plus de grève, mais néanmoins,  ils ont pris l’option de prendre deux jours « écoles mortes », lundi et mardi, pour faire la pression sur le premier ministre. Le reste des jours les enseignants peuvent prester normalement », a dit à ACTUALITE.CD, Cécile Tshiyombo, secrétaire générale du SYECO.

Ils veulent un engagement formel de la part du gouvernement.

« Parce que les syndicats sont à Bibwa, et le lancement officiel ne s’est jamais fait. Pour que le lancement officiel ait lieu, ils exigent la présence du premier ministre,  la présence du VPM ministre de Budget, la présence des ministres de la Fonction publique et de l’EPST. Il doit aussi y avoir la présence des directeurs des cabinets de la présidence, et de la primature pour que les travaux aient du poids », ajoutent-elle.

Ils considèrent qu’ils ont été floués par le passé. Ainsi, ils souhaitent que les principaux intéressés soient présents dans les négociations.

« Nous ne voulons pas vivre  ce que nous vivons aujourd’hui par l’accord de Bibwa non signé par le ministère des finances. Le ministre de l’EPST n’a pas d’argent, c’est le chef du gouvernement qui doit donner l’ordre pour qu’il y ait suppression de trois zones salariales, le paiement de deuxième et troisième palier », note Cécile Tshiyombo.

Déjà reçu précédemment par le président de la République, le SYECO est prêt à retourner auprès de Félix Tshisekedi.

Et si le gouvernement n’a pas d’argent, nous avons pris l’option avec le chef de l’Etat pour que le rapport du FBN soit déposé sur sa table et qu’on appelle toutes les parties qui doivent verser l’argent dans ce fonds, pour qu’il paie cet argent avec effet rétroactif afin qu’après chaque trois mois, l’on puisse ajouter 10000FC ou 5000FC sur le salaire de l’enseignant». 

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Thérèse Ntumba