En mission officielle à Kinshasa du 14 au 15 octobre, la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a assuré que son institution est en train de mener un plaidoyer auprès de la banque mondiale afin de soutenir la gratuité de l’enseignement de base décrétée en RDC, et améliorer la qualité de l’enseignement à travers de la formation des enseignants.
« l’UNESCO se tient au côté de la réforme de la gratuité, pour aider d’abord à une planification des efforts, et nous voulons aider le gouvernement à planifier les efforts et à assurer la soutenabilité de cet effort majeur qui va demander beaucoup d’investissements publiques, nationales, et aussi l’accompagnement des bailleurs de fonds internationaux. C’est le plaidoyer que nous avons déjà porté auprès de la banque mondiale. Deuxièmement, c’est le sens de nos discussions ce matin avec le ministre d’Etat, la question de la formation des enseignants, pour pouvoir accompagner le gouvernement dans un effort massif qui doit être fait aussi pour la qualité de l’enseignement, en plus de cette massification en terme de nombre d’accès à la scolarisation », a déclaré Audrey Azoulay.
En juin dernier, la Banque mondiale avait approuvé le financement à hauteur de 800 millions USD pour soutenir la gratuité de l’enseignement. Ce financement de l’Association internationale de développement (IDA) était validé le 15 juin par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale.
C’est dans ce cadre que la Banque Mondiale a contribué également à l’identification des enseignants Nouvelles Unités (NU) sur toute l'étendue du pays en vue de leur prise en charge.
La patronne de l’UNESCO est arrivée à Kinshasa mercredi 14 octobre pour une mission officielle de deux jours. Elle a visité le lycée Kabambare dans la commune de Kinshasa pour encourager les élèves et leur rappeler l’importance du retour à l’école. Elle s’est également entretenue avec les autorités du pays dont le président de la République Félix Tshisekedi ou encore le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga.
Thérèse Ntumba