RDC  : l’UDPS/KIBASSA s’oppose aux propositions de lois Minaku-Sakata et met en garde le FCC  contre le “bafouement de l'autorité de Félix Tshisekedi”

Photo ACTUALITE.CD.

Dans une déclaration politique faite le dimanche 28 juin, l’UDPS/KIBASSA a donné aussi sa position en rapport avec les propositions de lois faites par les députés FCC Aubin Minaku et Garry Sakata. 

Membre de la plateforme Cap pour le Changement, l’UDPS/KIBASSA dit soutenir l’avènement d’un Etat de droit et d’une justice indépendante en RDC.

« L’UDPS/KIBASSA se joint à l’ensemble du peuple congolais pour apporter son soutien total et sans restriction à l’avènement d’un Etat de droit et d’une justice totalement indépendante tel que consacrée dans la constitution, gage du développement et de l’élévation de toute nation », dit la déclaration de ce parti signée par son président a.i, Bijanu Mutunda Jean-Smith.

Ce parti allié de l’UDPS/Tshisekedi met également en garde le FCC dont les membres “bafouent” l’autorité du chef de l’Etat.

« L’UDPS/KIBASSA est indignée de constater qu’au nom d’une certaine coalition, l’autorité du Chef de l’Etat soit bafouée par un groupe d’individus qui, pourtant, a clochardisé notre peuple pendant deux décennies. Ce comportement indigne et contraire aux attentes de notre peuple, nous oblige à mettre en garde quiconque s’évertuerait de tenter d’hypothéquer l’avenir de notre peuple qui a commencé à recouvrer son espoir longtemps perdu », ajoute la déclaration. 

La coalition FCC-CACH est confrontée à des turbulences aggravées par les propositions de lois de Minaku et Sakata. Alors que le gouvernement déclare n’avoir pas donné son avis sur ces propositions, ces dernières ont été transmises à l’Assemblée nationale sur initiative personnelle du Vice-premier ministre de la justice, Célestin Tunda. Ce qui a entraîné l’arrestation de ce dernier samedi dernier sur demande du procureur général près la cour de cassation qui l’a auditionné.

L'arrestation de M. Tunda a provoqué des déclarations tranchantes de la part des caciques du PPRD à l’endroit notamment de Félix Tshisekedi. Si Ramazani Shadary, secrétaire permanent du parti de Joseph Kabila a publiquement posé la question “Qui peut nous intimider?”, le premier ministre Sylvestre Ilunga à lui, adressé au chef de l’Etat un communiqué dans lequel il lui demande de faire respecter l’Etat de droit et de saisir le Conseil supérieur de la magistrature pour sanctionner le procureur général près la cour de cassation.  

Jordan Mayenikini