Succession de Nangaa: Katumbi, Fayulu, Bemba et Muzito insistent sur les reformes électorales et s’opposent à la candidature d’un membre de l’actuel bureau de la CENI

Les quatre leaders de Lamuka. Ph. Droits tiers

Moise Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito insistent sur les réformes du système électoral congolais en commençant par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Les leaders de Lamuka sont formels s’agissant du futur président de la centrale électorale: les personnes ayant pris une part active à l’organisation des élections passées doivent d’office être écartées, car, disent-il, « ayant contribué aux fraudes massives que nous déplorons ».

Ainsi, ils disent saluer « la position de fermeté de certains hommes de Dieu et les encourageons à privilégier d’abord la réforme de la CENI et d’autres réformes institutionnelles ». 

Les leaders religieux s’étaient réunis lundi et mardi pour désigner  un candidat commun. Le consensus n’étant pas trouvé, ils ont promis de se retrouver à une autre date. Les catholiques et les protestants ont fait bloc contre la candidature de Ronsard MALONDA NGIMBI, Secrétaire Exécutif National de la CENI, qui est portée par les six autres confessions religieuses.

Lamuka espère que « les hommes de Dieu prêcheront par l’exemple et n’accepteront pas de ce fait l’argent de la honte et de la corruption susceptible de tenir leur image et compromettre l’avenir de la nation, particulièrement le bien-être de la population ».

« Nous sommes mobilisés pour que le choix des représentants du peuple à tous les niveaux sortent effectivement des urnes et reflète la volonté du peuple. Pour cela, nous ne ménagerons aucun effort afin que la commission électorale nationale indépendante et les autres institutions concernées par les élections qui ont perdu toute crédibilité soient restructurées et animées par des personnalités d’une intégrité irréprochables afin de rassurer le souverain primaire quant à l’organisation des élections crédibles, transparentes, démocratiques et apaisées », disent les leaders de Lamuka.