Kasaï Central : le gouverneur Martin Kabuya n’a pas agressé un policier, dément son cabinet

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Le directeur de cabinet du gouverneur du Kasaï Central, Donatien Ntumba Kolamoyo a publié ce lundi 17 février un communiqué pour démentir les allégations relayées depuis dimanche et abondamment commentées sur les réseaux sociaux attribuant au gouverneur Martin Kabuya des coups sur un policier commis à la garde de sa résidence.

D’après le dircab, il s’agit d’une rumeur visant à « nuire et saper l'autorité provinciale car lui imputant de manière dommageable le fait d'avoir personnellement administré des coups de fouet à monsieur Tshibangu, brigadier, chef de poste commis à sa résidence. »

« Le cabinet dément officiellement et catégoriquement avec la plus grande énergie ladite rumeur qui relève de la pure affabulation et d'un acharnement malveillant sur la personne de monsieur Martin Kabuya Mulamba Kabitanga », dit le communiqué.

A travers cette vidéo dont l’auteur demeure inconnu, Matin Kabuya voit également la tentative de « déstabiliser le bon fonctionnement des institutions politico administratives de la province. » Le gouvernement provincial du Kasaï Central est appelé à traquer les auteurs d’intoxication et les traduire en justice.

Quant au policier qui aurait été agressé par le gouverneur, « une sanction de routine lui est infligée par ses pairs pour indiscipline caractérisée et notoire », et il est « en parfaite santé et actuellement à son poste de travail en tant que chef de poste en attendant sa relève », ajoute le communiqué.

Dans deux vidéos en circulation sur les réseaux sociaux postées dimanche et ce lundi, on voit un homme couché sur un lit donnant l'impression de se tordre des douleurs qui se présente comme brigadier de la police. Il affirme avoir été victime des coups de fouet de la part du gouverneur pour avoir laissé un visiteur du gouverneur trimballer devant la résidence tard dans la nuit. La même personne réapparaît sur une autre vidéo en tenue de la police reconnaissant avoir été puni par sa hiérarchie et démentant les affirmations faites dans la première vidéo.

Sosthène Kambidi