Communication du FPI

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Communication du FPI

Un « torchon », tel est le mot pour qualifier le nouveau « document » qui vient de débarquer sur le Net au sujet du Fonds de Promotion de l’Industrie

Ceci est une nième charge, en fait, contre le FPI et sa gestion, particulièrement la seule personne de son Directeur Général, Patrice Kitebi, à qui l’on attribue des décaissements frauduleux si pharaoniques qu’elles auraient déjà mis l’établissement en faillite s’ils étaient réels.

En fait, dans le dernier document sous faux entête et ne respectant pas la charte graphique du FPI, signé par un sois disant collectif des agents et cadres du FPI, ( un collectif imaginaire et anonyme), document mis en ligne dans les réseaux sociaux ce week-end  on voit un texte adressé au Procureur Général de la République près la Cour d’Appel KINSHASA/ MATETE « au sujet de l’exécution du programme des 100 jours du Chef de l’Etat par le FPI », ces prétendus agents et cadres du FPI qui se reconnaissent comme non membres de la commission des 100 jours crient au scandale financier et au pillage systématique du Fonds par son Directeur Général  Dès sa forme, cependant, l’on se rend vite compte de la supercherie derrière ce document saisi sur papier libre sur lequel l’on a tenté un laborieux photoshop pour coltiner un en-tête du FPI. Les ciseaux sont, d’ailleurs, visibles autour du logo découpé sur un autre document, mais le bricoleur a manifestement oublier de mettre les éléments de référence au bas du papier pour faire complet.

Au finish, l’auteur aura produit un grossier tract, puisque le document censé émaner « d’agents et cadres du FPI » ne porte aucune signature et n’est pas daté non plus. Ce qui surprend encore est ce silence dans les médias traditionnels et en lignes friands des assauts des masses laborieuses sur leurs employeurs.

Ainsi démasqué, cet exercice se serait arrêté à ce niveau, mais la nécessité d’une visite de son contenu se fonde sur le besoin d’éviter qu’il (le document) n’attrape les naïfs à son piège pour déboucher sur des situations plus délicates. D’abord, la langue utilisée (le français) est truffée de tellement de fautes que l’on se demande si l’auteur de cette manipulation a le moindre respect pour son correspondant qu’est le Procureur Général de la République près la Cour d’Appel KINSHASA/ MATETE. Ensuite, des cas de financements et autres subventions dites abusives, mais dont le document ne donne pas la moindre référence ni même la moindre indication sur les bénéficiaires et leurs adresses d’activités réelles.

Et comble de ridicule, l’auteur de cette imposture met sur le compte de ce qu’il considère comme des financements abusifs des décaissements effectués par le FPI pour des chantiers du programme d’urgence des 100 jours du chef de l’Etat.  Pourtant l’opinion sait bel et bien que le FPI se distingue dans l’exécution de ce programme à travers des projets souscrits.

ccc