RDC: le FCC veut se muer à un grand parti politique

ACTUALITE.CD

Le Front Commun pour le Congo (FCC) travaille sur sa mutation en parti politique. Ce lundi 6 janvier 2020, Alain-André Atundu Liongo, l'un des principaux communicateurs de la plateforme de Joseph Kabila, ancien chef de l’Etat, a expliqué que le dossier était en discussion. Il a en a notamment été question à Kingakati lors de la dernière réunion en décembre dernier, lors de la réunion de restitution des travaux de la retraite de Kisantu.  

« La décision de lever une option idéologique pour le FCC comme le point culminant de l’ambition du Président KABILA de travailler avec tous les patriotes et toutes les forces nationalistes au bénéfice de notre Peuple et de la République ; d’où le projet de la création d’un grand parti politique incluant toutes les bonnes volontés et tous les nationalistes dans un grand regroupement politique bien structuré. Est-il nécessaire de rappeler qu’une ambition sans projet est une simple profession de foi. Ce projet d’un grand parti a pour vocation de donner corps à l’ambition nationaliste du Président KABILA », a expliqué Alain-André Atundu au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

Il a aussi évoqué des aspects philosophiques et idéologiques.

« Dans cette perspective, l’adhésion à une idéologie commune, où chacun se reconnaît, malgré son identité politique propre est une étape indispensable, puisque l’adhésion à la vision politique du Président KABILA doit être renforcée par une pensée politique partagée. Dans cet ordre d’idées, il convient de saluer l’adoption du patriotisme progressiste comme référant idéologique et facteur de cohésion qui pourrait permettre aux différents membres du FCC, ainsi qu’à toutes les forces de progrès, de retrouver dans cette idéologie un ferment de la vie politique », a t-il ajouté.

Il a également expliqué ce qu’il entendait par patriotisme progressiste.

« Le patriotisme progressiste est donc un grand pas dans la perspective de la transformation du paradigme des partis et des regroupements politiques. Désormais, les échéances électorales passent au second plan par rapport à la nouvelle vision politique autour de la défense de la souveraineté nationale, du développement économique, de l’amélioration des conditions sociales de nos populations et de la paix sociale sur l’ensemble du territoire nationale grâce à la gouvernance démocratique. Bref, comme le dit judicieusement le Président KABILA « la démocratie ne peut coûter plus cher que le développement », a t-il noté.

Après avoir évalué les raisons de l’échec de leur candidat à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, les participants à la retraite politique du FCC avaient formulé quelques recommandations.

Christine Tshibuyi