Sud-Kivu : cinq personnes tuées depuis septembre à Bukavu (Police)

Cinq personnes ont été tuées, deux  braquées ainsi que plusieurs cas de visites nocturnes à Bukavu depuis le 1 septembre jusqu’au 12 Novembre 2019, selon la Police nationale congolaise (PNC).

Dans un entretien avec la presse, le commissaire divisionnaire adjoint, le Général Louis Segond Karawa, a indiqué que la ville de Bukavu fait face à une criminalité urbaine inquiétante depuis le mois de septembre dernier.

« C'est depuis le 1 septembre que la ville de Bukavu vit cette criminalité urbaine qui pratiquement nous amène à une insécurité.  Nous voyons qu'il y a la recrudescence mais nous sommes en train d'endiguer ce phénomène. Depuis le 1 septembre, nous avons enregistré deux cas de règlement de compte, trois cas de meurtres. Donc jusqu'aujourd'hui nous avons 5 cas des décédés et deux cas de braquages. Concernant les visites domiciliaires, c'est vraiment permanent. Ici je voulais rappeler à la population qu'une société sans criminalité n'existe pas et donc la criminalité, c'est un phénomène sociétal que nous ne pouvons jamais éradiquer mais qu'on peut endiguer. Et c'est l'effort que nous faisons au niveau de la police », indique Louis Segond Karawa.

Lors d'un contrôle biométrique au sein des forces de l’ordre, plus de 1000 personnes hors normes au Sud-Kivu.  La population croit à ce qu'ils soient source d'insécurité.

En réponse, le Général Louis Segond Karawa s'explique : « Le renvoi de plus de 1000 policiers, serait à la base d'insécurité à Bukavu, je peux dire oui et non parce que jusque-là on n'a pas encore des preuves que ce sont ces jeunes gens qu'on a renvoyés de la police qui sont à la base de cette criminalité. Mais étant des humains, je ne peux pas m'empêcher de dire que parmi ces jeunes gens, on peut trouver aussi des délinquants qui insécurisent la population. Mais jusqu'à présent je n'ai pas arrêté un de ces policiers-là », précise Louis Segond Karawa.

Justin Mwamba