Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’UDPS, a évoqué le un an de l’accord de Genève (Suisse) signé par les opposants pour désigner un candidat commun pour la présidentielle de décembre 2018.
« Ce jour, c’est un grand jour. Ce jour, notre avenir politique était mis à une rude épreuve. En ce jour, les ennemis de ce pays, les ennemis de l’UDPS s’étaient rassemblés pour nous tuer. L’accord de Genève était un coup fatal, c’était un deuxième grand coup, après la mort de notre leader éclairé Etienne Tshisekedi. C’était un triste jour pour nous. Je me souviens que j’étais venu ici et j’avais trouvé tout le monde était en train de pleurer sous la pluie. Beaucoup s’étaient souvenus d’Etienne Tshisekedi », a dit Kabund devant les militants réunis au siège du parti.
Le 12 novembre 2018, Félix Tshisekedi s’était retiré de l’accord signé avec les six autres leaders de l’opposition la veille à Genève.
La veille, à Paris, l’actuel président de la République en avait profité pour lancer quelques piques à ses détracteurs.
« Nous allons continuer. Nous n’allons pas les écouter. Ils avaient promis de tout faire pour que les investisseurs ne viennent pas au Congo. Nous avons pensé qu’ils sont des frères alors qu’ils sont des sorciers », a-t-il ajouté