1728 Congolais, refoulés des territoires angolais, ont été enregistrés dans trois postes-frontières du territoire de Muanda (Kongo Central) ,à savoir Yema, Yatch et Malongo, au mois de septembre 2019, parmi lesquels 798 hommes, 595 femmes et 333 enfants.
L’annonce a été faite par l'organisation non gouvernementale des droits de l'homme, Fraternité pour les droits de la population (FPDP), basée dans la ville côtière, à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Matadi.
Dans un communiqué datant du 9 octobre dont une copie a été déposée à ACTUALITE.CD ce jeudi 17 octobre, le coordonnateur de la FPDP, Willy Iloma, précise que sa structure est très préoccupée de constater que la République d'Angola ne respecte pas ses engagements vis-à-vis des migrants en situation irrégulière et, particulièrement, les Congolais de la RDC.
« La FPDP recommande aux autorités congolaises de diligenter une enquête sur les cas de violation des droits humains dont sont victimes les congolais de la RDC, expulsés de l'Angola. D’ouvrir des bureaux consulaires à Cabinda, Soyo, Uige et Mbanza Congo et de réclamer la réparation des préjudices causés à de nombreuses personnes », peut-on lire dans le document.
La Fraternité pour les droits de la population envisage d’organiser un forum avec les organisations de la société civile angolaise sur la question de droits de l'homme. Son coordonnateur a saisi l'occasion pour solliciter le soutien de différentes organisations des droits humains pour l’accomplissement de ce projet.
Danny KINDA N’ZITA, à Matadi