Félix Tshisekedi avait déclaré vouloir rendre « responsable » l’opposition au sein du parlement. Le 2 juillet 2019, il avait révélé aux journalistes qu’il avait suggéré à Jeanine Mabunda de confier aux opposants la Commission économico-financière de l'Assemblée nationale.
« J’en avais parlé à la présidente de l’Assemblée nationale [Jeanine Mabunda], je souhaiterais qu’on leur confie la commission des finances », avait dit Félix Tshisekedi au cours d’une conférence de presse à Bunia (Ituri). Il n’en sera pas le cas, du moins pas pendant cette législature. Le compromis trouvé, ce jeudi 3 octobre, confie cette commission à la majorité au pouvoir.
« Nous aurons voulu avoir la commission Ecofin, c’était la déclaration du président Tshisekedi qui avait voulu que l’opposition puisse assurer le contrôle budgétaire, la discipline des finances publiques, qui est l’épine dorsale pour la relance de notre économie. Nous avons eu un 1er vice-président, nous allons essayer de donner le meilleur de nous-mêmes », a relativisé le député MLC Jacques Djoli au micro d’ACTUALITE.CD.
Selon l’accord trouvé ce jeudi, l’opposition dirigera trois commissions permanentes à l’Assemblée nationale, à savoir la commission socioculturelle, la commission aménagement du territoire et infrastructures et la commission droits de l’homme. Elle occupera également les postes de 1er vice-présidents aux commissions ci-après : politique, administrative et justice, économico-financière et le comité des sages.
Berith Yakitenge