Mise à jour.
Ils protestent contre les arrêts rendus dans le cadre des contentieux électoraux consécutifs aux élections législatives de décembre 2018.
Certains députés invalidés ont décidé de passer une deuxième nuit devant la Cour constitutionnelle, dans la commune de la Gombe, ce vendredi. Ils exigent d’être réhabilités par la haute cour. Ils espèrent que leurs militants se joindront à eux pour ce deuxième acte.
« Nous disons non à ce qui s’est passé ici. Les députés qui n’ont pas été élus ont été validés par la Cour Constitutionnelle qui a utilisé des méthodes qui ne sont pas conventionnelles. Dans cette affaire, la loi n’a pas été respectée. On nous a systématiquement pris des voix. Même le peu de députés que nous avons eu viennent d’être invalidés », a déclaré le député Muhindo Nzangi.
Bienvenue Apalata, Chérubin Okende, Christine Mwando, Jean Claude Kibala, Paulin Odiane sont déjà sur place.
« Nous sommes venus avec des lampes qui symbolisent la lumière que nous souhaitons pour notre justice (…). Nous avons décidé de passer la nuit ici. Nous voulons que tous les députés Lamuka invalidés soeint réhabilités », a-t-il ajouté.
Contexte
Après avoir été reçu par Félix Tshisekedi, lundi 17 juin, Benoît Lwamba, président de la Cour Constitutionnelle, avait annoncé le début des travaux de réexamen par la haute cour des cas de certains députés qui soutiennent qu’ils ont été injustement invalidés.
Lamuka, qui a suspendu sa participation aux activités parlementaires, a annoncé une série d’actions pour protester contre ces arrêts. D’autres manifestations de “grande envergure” sont prévues le 30 juin à travers le pays. Environ 30 parlementaires de l’opposition ont été invalidés par la Cour constitutionnelle en faveur du FCC. Fayulu accuse Felix Tshisekedi et Joseph Kabila “d’assassinat de l’Etat de droit”.