Viol de la mineure de 13 ans : la présidence de la République s’implique

ACTUALITE.CD

La conseillère spéciale du chef de l’Etat en charge de la lutte contre les violences sexuelles, du genre et de la jeunesse, Chantal Yelu Mulop, a rencontré la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, ce mercredi 19 juin.  Elles ont échangé sur le cas de l’écolière de 13 ans, victime d’un viol collectif, à Kinshasa.

« Le président de la République est très concerné et très préoccupé par cette situation en tant père de famille et père des filles. Il s’associe à la douleur des parents. Il est en train de suivre l’évolution du dossier sur le plan judiciaire et avec les institutions de protection de la jeunesse », a-t-elle dit.

A ce stade, rien n’est encore décidé, les discussions tournent encore autour de la compréhension du dossier et d’autres éventualités.

« Je suis venue voir Mme Mabunda pour avoir des conseils parce qu’elle a également travaillé dans la lutte contre les violences faites à la femme. Nous avons discuté au sujet des pistes », a-t-elle ajouté.

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Contexte

L’événement s’était déroulé le 17 mai, jour férié, dans un appartement de la commune de la Gombe. La victime a été droguée et les scènes du viol ont été filmées et partagées. La fille et ses camarades sont tous élèves du complexe scolaire Révérend Kim, dans la commune de Lingwala. Le tribunal pour enfants, siégeant à la Maison communale de Kinshasa, avait rendu son verdict le lundi 17 juin.

Sur les réseaux sociaux, des appels au soutien à la victime sont lancés. Plusieurs organisations sont également impliquées pour faire éclore la vérité, c’est le cas notamment de l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM).