Jean-Marc Kabund a tenté de calmer les militants de l’UDPS qui avaient violement manifesté au Palais du peuple, ce lundi 10 juin, pour réclamer « le divorce entre FCC et CACH » à la suite de la motion sur les ordonnances présidentielles nommant les dirigeants de la Gécamines et de la SNCC.
Le 1er vice-président du bureau de l’Assemblée nationale affirme qu’il n’avait pas été associé à la programmation de cette motion.
« Je suis membre du bureau. C’est quand-même déplorable ce qui est arrivé ce jour-là. Moi-même étant membre bureau, lorsqu’il y a motion pareille je devrais être mis au courant, ce qui n’a pas été fait. Je suis personnellement frustré par cette attitude de vouloir faire des choses en cachette. Nous, membre d’un même bureau, cela devrait être discuté ensemble », a-t-il déclaré.
Il rejoint les députés membres du groupe parlementaire de CACH (Cap pour le changement) qui ont qualifié cette initiative de leurs collègues du FCC (Front Commun pour le Congo) d’outrage au chef de l’Etat.
« Dans la mesure où le chef de l’Etat n’est pas comptable devant l’Assemblée nationale, cela s’était apparenté à l’outrage au chef de l’Etat. Le chef de l’Etat est à la tête d’un parti de masses, ce n’est pas facile de l’attaquer comme ça parce que vous avez une majorité », a-t-il ajouté.
Il s’est ainsi désolidarisé du reste du bureau et attend plus d’explications.
« Moi-même, j’ai été pris à partie par ces jeunes. Ils reconnaissent en moi un homme intègre, celui qui n’a jamais comploté contre le chef de l’Etat. Je suis un homme de conviction. Hier, j’avais écrit à la présidente du bureau pour qu’elle convoque une réunion du bureau ce matin pour qu’un point soit fait, que je vois clair dans ce dossier », a-t-il déclaré.
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