Le bureau de l’Assemblée nationale a démenti, ce lundi 10 juin 2019, avoir permis au cours de la plénière de vendredi dernier, le débat sur les ordonnances de Félix Tshisekedi nommant les nouveaux mandataires à la SNCC et à la Gécamines.
« Personne n’a posé la problématique de pouvoir mettre le chef de l’Etat en cause parce que la constitution nous l’interdit. C’était la discussion autour de la gestion des entreprises du portefeuille mais la grande préoccupation était celle de savoir à quand le gouvernement (…) il n’était pas question de pouvoir mettre en cause les actes administratifs pris par le chef de l’Etat. Et, à tout moment, l’honorable présidente recadrait ceux qui prenaient la parole », a clarifié Célestin Musao Kalombo, rapporteur de la chambre basse du parlement.
L’UDPS a, dans une déclaration faite dimanche, accusé la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, en complicité avec l’ancien régime de chercher à « anéantir l’élan du changement incarné par Félix Tshisekedi ».
« Aujourd’hui nous avons assisté à une alternance pacifique, cela doit être préservé surtout quand il s’agit d’un parti au pouvoir », a ajouté M. Musao.
L’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) accuse les députés du FCC (Front Commun pour le Congo) d’avoir tenu des propos « outrageants » contre le chef de l’Etat. Au cours de la plénière, le député Jean Nawej avait indiqué que Félix Tshisekedi avait signé « inconsciemment » les ordonnances dont la régularité est décriée par plusieurs politiques et membres de la société civile.