Le député national Jacques Djoli appelle l’opposition à se choisir un porte-parole conformément à ce que prévoit la loi en la matière. L’élu du territoire de Buende s’offusque de la polémique qui tourne autour du choix de celui qui devrait représenter l’opposition politique congolaise.
Bien que le nouveau gouvernement tarde encore à arriver, le débat se fait déjà entendre au sein de l’opposition sur la désignation d’un porte-parole. Notamment au sein de la plateforme électorale Lamuka où plusieurs membres de cette structure réclament ce poste. Ensemble pour le changement plaide pour que ce poste soit attribué à Moïse Katumbi en raison d’important nombre d’élus que sa plateforme a enregistrée. Le Mouvement de la Libération du Congo (MLC) revendique aussi le poste de porte-parole de l’opposition pour la même raison. Jacques Djoli demande plutôt à ce que se fasse conformément à la loi.
« L’opposition politique c’est ce qui s’oppose à l’exécutif. Le pouvoir exécutif est l’un des pouvoirs, avec le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Dans un régime parlementaire que nous sommes, l’exécutif est composé du chef de l’Etat. Donc nous, les opposants que nous sommes, il est clair que nous nous opposons au chef de l’Etat et au Premier ministre. Alors il est simple de connaitre qui est opposant et celui qui ne l’est pas. On ne peut pas être opposant et en même temps on reconnait les institutions. Mais quand il s’agit de la question de la formation de porte-parole de l’opposition politique, je pense que, cette problématique est déjà réglée par la loi, ce n’est pas une question de critère, mais plutôt question de lire le texte en de comprendre ce qui est prévu par la loi dans cette matière. La loi portant statut de l’opposition politique prévoit comment on obtient un porte-parole de l’opposition. Selon ce qui est dit dans la loi n7/008 du décembre 2007 portant statut de l’opposition politique, le porte-parole est choisi par un vote », commente le député Djoli au Journal du Citoyen.
Le nouveau gouvernement est toujours attendu. Pendant ce temps, le candidat président de Lamuka Martin-Fayulu continue à battre campagne pour dénoncer ce qu’il qualifie d’élection frauduleuse de Félix Tshisekedi.
Fernand Mateka