Martin Fayulu a réagi, ce samedi 4 mai 2019, à ACTUALITE.CD au sujet de son invitation, lundi 6 mai, par la police judiciaire.
« Je vais m'y rendre. Je vais aller pour en savoir davantage. Qu'ils me disent quels sont les propos que j'ai tenus ou qui sont sortis de ma bouche. Sur quelle base, ils fondent leur plainte ».
Il dénonce une procédure « pour le faire taire ».
« C'est une procédure pour me faire taire, pour m'intimider. C'est une procédure pour intimider et faire peur au peuple congolais. Je pense que s'il n y avait pas le dimanche 28 avril, ils ne m’auraient pas invité. Ils ont vu la masse. Ils ont vu l'engouement (…). La seule façon, c'est de m'intimider ».
Il promet de poursuivre « son combat »
« Le peuple est souverain. Le peuple m'a placé là, comme son commandant. Je suis devant pour revendiquer sa victoire. Nous continuerons à revendiquer cette victoire jusqu'au bout. Maintenant, les intimidations, ces choses qu'ils vont inventer, cela fait partie de la vie, surtout de la vie politique. Cependant, il tape sur quelqu'un qui ne cède pas à ces genres d'intimidations ».
Il rappelle également qu’il a traduit en justice le journal Le Phare au sujet des allégations similaires.
« Le journal Le Phare a essayé au mois de février de dire la même chose reprise dans la plainte. J'ai traduit Le Phare en justice, ils n'avaient aucune preuve ».
Il accuse l’actuel pouvoir d’infiltrer les manifestations de l’opposition.
« Ils envoient les gens infiltrer nos manifestations. Nous connaissions ces méthodes là. Je suis congolais. J'ai fait la campagne pour tous les Congolais. Je suis né à Kinshasa par la volonté de Dieu, je défends les intérêts de tous les Congolais. Kabila et Tshisekedi doivent nous dire ce qu'ils ont dans leur contrat (…). Demain, ça sera 100 jours, mais qu'est-ce qu'il y a eu pendant ces 100 jours si ce n'est des dépenses inutiles".
La police judiciaire a invité Martin Fayulu, lundi 6 mai, dans ses locaux, au sujet d'une plainte déposée contre lui au parquet général près la Cour de cassation notamment pour incitation à la violence et à la haine tribale.
Stanis Bujakera Tshiamala