RDC : des Congolais saluent l’acquittement de Katumbi et attendent son retour

Moise Katumbi

Acquitté vendredi dernier par la Cour de cassation, l’opposant Moïse Katumbi est toujours en Europe où il s’est exilé depuis plus de 3 ans déjà. Pourtant son retour se fait attendre depuis que la justice a annoncé l’annulation de sa condamnation à 3 ans de prison pour une affaire de spoliation immobilière. ACTUALITE.CD à travers le Journal du Citoyen (JDC) a baladé son micro pour avoir la réaction de la population en ce qui concerne l’acquittement de l’ancien gouverneur du Katanga.

La plupart des Congolais interrogés se disent satisfaits de cette décision de la Cour de cassation.

« Moïse Katumbi, est un citoyen congolais, donc il a droit de s’installer dans le pays. Je salue vraiment cette décision d’annuler le jugement qui l’avait condamné à trois ans de prison. Comme c’est annulé, nous espérons voir Moïse Katumbi retourner au Congo et travailler ensemble avec le président Félix », déclare Marnix.

« C’est un énorme soulagement maintenant. Trois ans de prison ferme dans une fausse affaire montée de toutes pièces pour empêcher un Congolais de participer aux élections. Une injustice qu’un citoyen congolais n’ait jamais endurée. Je pense que tout le peuple congolais savait qu’il était innocent. On avait juste besoin de l’écarter de la course à l’élection présidentielle du 30 décembre. Des raisons tout à fait politiques », dit Didi.

« Je suis très satisfait de voir la Cour de cassation annuler ce jugement. C’est bien pour l’intérêt du pays, de voir Moïse Katumbi rentrer en RDC », dit Dada.

« Katumbi est maintenant un homme libre. Selon moi, cette décision de la Cour de cassation vient corriger une injustice manifeste et rétablir un citoyen congolais dans ses droits », estime Pascal.

« C’est normal que la Cour de cassation annule la décision ayant condamné Katumbi à 3 ans de prison en 2016. C’est parce que le président de la République Félix Antoine Tshilombo est maintenant avec lui. Donc c’est normal qu’on annule cette décision », déclare un passant sous anonymat.

Hornela Mumbela