RDC : L'ECC exige des personnes de bonne moralité dans le prochain gouvernement

Rév Eric Nsenga, porte-parole de l'ECC/Ph Christine Tshibuyi ACTUALITE.CD

L’Eglise du Christ au Congo (ECC) appelle à la stricte rigueur sur le critère de moralité avant toute nomination des membres du prochain gouvernement. L’ECC l’a fait savoir, ce mercredi 27 février, à travers un communiqué signé par son président national, André Bokundoa-bo-Likabe.

« Aux acteurs politiques de s'en tenir à la rigueur du critérium de moralité (éviter les personnes qui se sont rendues coupables de viol sur mineurs, harcèlement sexuel, détournement des deniers publics, délit d'initié), ministrables du futur gouvernement national », a déclaré le porte-parole de l’ECC, Eric Nsenga au cours d’une conférence de presse.

En séjour en Namibie, le président Félix Tshisekedi a exprimé son intention d’entrevoir d’autres modes d’élection des gouverneurs et des sénateurs suite aux multiples allégations de corruption évoquées à ces scrutins.

Lire aussi : Corruption des grands électeurs aux sénatoriales: L’ECC met en garde les acteurs politiques

Le chef de l’Etat a annoncé mardi que les tractations pour la formation du gouvernement vont bientôt débuter.  

« Pour le reste, les discussions vont très bientôt commencer pour la formation d’un gouvernement. Et on ne va pas s’arrêter qu’à la formation d’un gouvernement, nous allons adopter un programme commun pour gouverner ensemble le pays », a-t-il déclaré le mardi 26 février au micro notamment d’ACTUALITE.CD lors de son séjour à Windhoek (Namibie).

Le Front Commun pour le Congo (FCC) qui revendique 342 députés s’en tient à arracher la primature. Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui a déjà déclaré ne pas accepter régner sans gouverner, promet de nommer un informateur afin d’identifier la majorité parlementaire d’où sortira le chef du gouvernement.

Christine Tshibuyi