RDC : La "Majorité" de Joseph Kabila appelle à "une réplique vive et appropriée" contre les sanctions américaines

André-Alain Atundu, porte parole de la Majorité

La "Majorité" de l'ancien président Joseph Kabila a appelé, mercredi 27 février, les nouvelles autorités du pays à répliquer vivement contre les nouvelles sanctions américaines infligées à cinq personnalités congolaises dont le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa.

André Alain Atundu Liongo, porte-parole de cette ancienne Majorité présidentielle devenue "Majorité démocratique", estime que ces nouvelles sanctions américaines traduisent la détermination "des ennemis du peuple et de la démocratie" à asservir le peuple congolais.

"La Majorité attend des autorités nationales et de tous les patriotes une réplique vive et appropriée afin de ne pas porter atteinte à la dignité de tout un peuple", dit le porte-parole de la nouvelle Majorité autour de Joseph Kabila.

La Majorité exhorte, par ailleurs, ses partenaires africains et de la communauté Internationale à dénoncer, “vigoureusement et sans ambages”, cette pression qu'elle qualifie “d’immorale et politiquement indécente des autorités américaines”.

Les sanctions américaines ont ciblé trois personnalités à la CENI : Corneille Nangaa (président), Norbert Basengezi (vice-président) et Marcellin Mukolo Basengezi (conseiller du président de la CENI) ainsi que Benoît Lwamba, président de la Cour constitutionnelle, et Aubin Minaku, ancien président de l’Assemblée nationale.

A travers leurs sanctions, les Etats-Unis reprochent à ces personnalités d’être impliquées dans une corruption importante, des violations des droits de l'homme et d'atteinte à la démocratie.

Christine Tshibuyi