La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) a constaté que la Cour Constitutionnelle n’a pas posé de questions précises à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui comparaissait comme experte au cours de l’audience organisée dans le cadre du contentieux électoral relatif à la présidentielle du 30 décembre 2018. Cette structure a constaté que la haute cour lui a plutôt permis de plaider et conclure comme si elle était partie au procès.
Dans une déclaration faite ce jeudi, la SYMOCEL constate que la CENI n’a transmis à la Cour ni les procès-verbaux et pièces jointes des CLCR, ni les procès-verbaux et pièces jointes des résultats provisoires.
« Elle a plutôt fourni des clés USB comportant des résultats, mettant ainsi les parties au procès et la Cour en difficulté d’entrer en possession de ces procès-verbaux et pièces jointes ainsi que d’éléments de preuve, en cas de débat de fond », a-t-elle constaté.
La SYMOCEL demande ainsi à la Cour Constitutionnelle d’utiliser tous les éléments de preuve à sa disposition pour éclairer l’examen des causes qui lui sont soumises.