Félix Tshisekedi est revenu sur le retrait de la signature de l’accord de Genève. Devant ses militants réunis au siège de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), à Limete, il a rappelé le contexte et souligné qu’il s’agissait d’un complot.
« Nous avons été menacés même par les étrangers. Pour nous, c’était un complot international. Nous avons préféré avoir de bons rapports avec le peuple qu’avec eux (…). Nous sommes à l’écoute de la base », a-t-il dit.
Il a ajouté qu’il a été victime de sa bonne foi.
« Nous avons eu pitié des amis. Ils avaient été victimes de l’injustice et nous nous sommes dit qu’il fallait contourner cette injustice. Nous devrions être ensemble, mais ce qui est passé est passé. Nous n'allons pas y revenir», a-t-il encore dit.
Contexte
Kamerhe et Tshisekedi reviennent à Kinshasa après avoir annoncé un accord de coalition le vendredi 23 novembre, à Nairobi, au Kenya, soutenant la candidature du président de l’UDPS à la présidentielle du 23 décembre.
Le dimanche 11 novembre, à Genève, les deux hommes avaient désigné, avec cinq autres leaders de l'opposition, le député Martin Fayulu pour représenter leur camp à cette élection présidentielle à un tour. Ils avaient finalement retiré leurs signatures pour se conformer, disent-ils, à la volonté de leurs bases respectives.
Ils reviennent à Kinshasa en pleine campagne électorale et quelques jours après le retour de Martin Fayulu.