RDC : Les étudiants appelés à soutenir le processus électoral

Photo de famille : les représentants des étudiants de Kinshasa autour du président de la Ceni. Photo ACTUALITE.CD / Christine Tshibuyi

 

Le Représentant national des étudiants, Ali Zuy Ouatara, a invité tous les étudiants de la République démocratique du Congo (RDC) à soutenir le processus électoral en cours dans le pays, à l’heure où une polémique enfle autour de l’usage de la  “machine à voter” lors des élections présidentielle et législatives prévues le 23 décembre.

“J'en profite pour lancer un appel à tous les étudiants de la RDC à soutenir le processus électoral qui consolide la démocratie dans notre pays et d’éviter de prêter oreille à des fins politiques”, a déclaré Ouatara après un échange avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa ce vendredi 28 septembre.

Le représentant national des étudiants était accompagné d’une délégation des représentants des étudiants de toutes les universités de Kinshasa.

Ouatara a dit être allé à la Ceni pour s'imprégner de l'évolution du processus électoral, spécialement sur la question relative à la machine à voter qui divise la classe politique congolaise.

“Nous avons invité le président de la Ceni à faire des descentes sur terrain, dans chaque Université pour faire la vulgarisation  et expliquer  à nos camarades étudiants  la machine à voter” a-t-il déclaré.

 

  • la dépolitisation du milieu universitaire

 

“J’ai lancé un message aux politiciens de la majorité comme de l’opposition de cesser de politiser les sites universitaires. Nous sommes des intellectuels, s’il y a un débat sur la machine à voter que ça soit un débat scientifique et non politique”, a lancé le porte-parole des étudiants.

Pour sa part, Corneille Nangaa a invité les étudiants de passer au test de recrutement d'agents qui seront dans les bureaux de vote. “je préfère que ça soit plus les étudiants dans les bureaux de vote pour plus de transparence”, a indiqué Nangaa.

A ses hôtes, le président de la Ceni a rappelé que l'usage de la machine à voter n'est pas à confondre au vote électronique. Ces machines de fabrication sud-coréenne ne serviront que d’imprimante.

"Seuls les résultats des urnes seront pris en compte à l’issue du vote", a précisé Nangaa critiqué par l'opposition d'être à la solde de la majorité présidentielle.

La Ceni qui a entamé l’étape de repérages des sites de vote et l'affichage des listes électorales ainsi que recrutement des formateurs et agents électoraux tout en poursuivant également avec la sensibilisation sur la machine à voter, prévoit plus de 100 000 machines pour les scrutins du 23 décembre.

 

Christine Tshibuyi