<b>L’Association congolaise d’Accès à la Justice (ACAJ) se dit préoccupée par la reconduction, à la Cour Suprême de justice, du Premier Président et du procureur Général de la République.</b>
<span style="font-weight: 400;">ACAJ accuse les deux anciens principaux animateurs de la Cour Suprême de Justice de bafouer certains droits et liberté en RDC.</span>
<b>«</b><i><span style="font-weight: 400;">Le premier président et le procureur général de la République ont un lourd passif dans le fonctionnement des cours et tribunaux et offices de l’ordre judiciaire caractérisé notamment par des décisions iniques, la pratique illégale du visa préalable au prononcé des jugements et des injonctions intempestives sur les juridictions inferieure en violation du principe de l’indépendance du juge, l’interdiction des activités syndicales, la criminalisation de l’exercice des libertés publiques, des arrestations et détentions arbitraires prolongées contre les opposants, des membres de la société civile et des mouvements citoyens, l’abstention coupable d’enquêter sur des dénonciations relatives aux violations graves des droits de l’homme, des actes de détournement des fonds publics, de corruption, de blanchiment des capitaux et d’enrichissement illicites</span></i><span style="font-weight: 400;">», excuse l’ONG dans un communiqué le mercredi 14 juin 2018.</span>
<span style="font-weight: 400;">L’ACAJ dit craindre que le maintien du PGR et du premier président de la Cour puisse compromettre l’administration de la justice à la Cour de cassation notamment en ce qui concerne la protection des droits et libertés fondamentaux des citoyens.</span>
<b>Grace Loteur et Grady Okito/Stagiaires UPN</b>