<b>Dans un communiqué ce jeudi 14 juin 2018, le Comité Laïc de Coordination (CLC) demande à Joseph Kabila “<em>de lever l'équivoque</em>” sur un probable troisième mandat à la tête de la RDC.</b>
Le CLC promet de tirer toutes les conséquences au cas où le président de la République ne se serait pas prononcer sur son intention de briguer ou non un nouveau mandat.
“<i>Le CLC attend, d'ici le 30 juin, du président Kabila de lever l'équivoque sur son probable troisième mandat et de donner la preuve qu’il est vraiment le garant du bon fonctionnement des institutions et de la stabilité dans le pays et dans la région. A la Ceni, d'appliquer les recommandations de l'audit de l'OIF, au gouvernement de présenter un plan de décaissements rassurant pour le financement des élections et de résoudre toutes les questions liées à la liste des partis et regroupements politiques. A défaut pour ces institutions d'atteindre ces objectifs, chacune d'elles devra en tirer toutes les conséquences qui s'imposent et le CLC assumera ses responsabilités. Au-delà du 30 juin, le peuple congolais, toujours mobilisé et vigilant, sera dans l'obligation de se prendre courageusement et durablement en charge sur toute l'étendue de la République. Le CLC fera une importante déclaration au lendemain de cette date</i>”, indique le communiqué du CLC .
Le CLC note qu'à 9 jours de la date officielle de la convocation de l'électorat, rien ne rassure que Joseph Kabila est décidé pour conduire le pays aux élections sans lui. Le CLC a exprimé six inquiétudes sur le processus électoral en cours, à savoir la mise en cause de la fiabilité du fichier électoral, l'absence de consensus sur l'utilisation de la machine à voter, la sélectivité des mesures de décrispation, la problématique de la liste des partis et regroupements politiques, des défaillances au sein de la CENI et le manque d'un plan de décaissements pour financer les élections.
<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>