Kinshasa : une soirée sans courant électrique dans une partie de la capitale

<b>Une bonne partie de la ville province de Kinshasa n’est pas alimentée en énergie électrique depuis 20h ce lundi 7 mai, juste après une forte pluie qui s'est abattue vers la fin de l'après-midi.</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Aucune communication officielle n'est faite à ce sujet par la Société Nationale d’Electricité (SNEL). </span>

<span style="font-weight: 400;">En janvier dernier, la SNEL avait suspendu la desserte en énergie électrique dans 10 communes après les pluies diluviennes qui s'étaient abattues dans la nuit du 3 au 4 janvier, à Kinshasa. Le poste Haute-Tension de Funa avait été retiré de l’exploitation suite à l’inondation causée par le débordement de la rivière Kalamu. La fourniture de l’énergie électrique était interrompue dans certains quartiers des communes dont : Gombe, Makala, Ngiri-Ngiri, Barumbu, Kinshasa, Kasa-Vubu, Kalamu, Limete, Masina, Lingwala. Ce sont les mêmes communes qui sont dans le noir en ce lundi soir.</span>

<span style="font-weight: 400;">Début avril, Jean-Bosco Kayombo, le directeur général de la SNEL, interpellé par une motion du député national Boniface Balamage, justifiait les coupures de courant électrique à Kinshasa, dans les provinces du Kwango et du Kongo Central, par la vétusté des équipements de production, de transport et de distribution de l’énergie électrique.</span>

<span style="font-weight: 400;"><em>« Nous avons connu, il y a 5 mois, l’arrêt de nos machines dont trois à Inga I et deux à Inga 2. Ces machines nouvellement réhabilitées ont posé problème et nous avons enregistré toutes ces coupures. La situation est redevenue presque normale mais nous restons encore en observation pour voir si ces machines vont résister pendant longtemps. Pour ce qui est des autres provinces, il faut noter que le carburant a augmenté de prix et nous ne saurons plus distribuer correctement l’électricité vu le tarif qui ne cadre pas avec la réalité économique. Et le gouvernement ne nous apporte pas de la subvention »</em>, avait affirmé Jean Bosco Kayombo.</span>