RDC: Les abus des droits de l’homme pourraient impacter négativement sur le processus électoral (ONU)

<b>En RDC, l’ONU craint d’éventuelles conséquences négatives de violation des droits de l’homme sur la tenue d’élections cette année. En effet, le rapport du bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) rendu public ce lundi 19 mars accuse l’armée et la police d’avoir tué au moins de 47 personnes en un an lors des répressions des manifestations anti-pouvoir.  </b>

L’ONU prévient qu’au cas où des actions fortes ne sont pas prises par les autorités pour mettre fin aux violations des droits de l’homme, la situation sécuritaire pourrait se dégrader en RDC avec d’impacts “dramatiques” sur les populations civiles.

<i>“Les risques d’une violence accrue constituent une menace sur le processus électoral. Sans mesures fortes permettant d’assurer la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de garantir la tenue d’élections transparentes, inclusives, apaisées et crédibles à la fin de l’année 2018, une détérioration durable de la situation sécuritaire est à craindre en République démocratique du Congo et dans la région, avec des conséquences dramatiques pour les populations civiles”</i>, dit le rapport.

Le mandat constitutionnel du président Joseph Kabila au pouvoir depuis 2001 a pris fin le 31 décembre 2016. Depuis, des manifestations ont éclaté pour exiger son départ. Opposition, mouvements citoyens et récemment le Comité Laïc de Coordination (CLC) ont organisé des marches contre le pouvoir entre autres pour demander l’application intégrale de l’accord du 31 décembre 2016.

<b>Patrick Maki</b>

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