A Kigali, l’UA veut faire de l’Afrique la plus grande zone de libre-échange du monde

<b>La 18ème session extraordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine s’est ouverte lundi 19 mars 2018 à Kigali (Rwanda). A travers cette rencontre, l’Union africaine (UA) veut faire évoluer le projet de la zone de libre-échange (ZLEC) dans le cadre de la mise en œuvre de son Agenda 2063. </b>

A l’issue de cette 18ème session extraordinaire, le directoire de l’UA espère parvenir à la signature de l’accord destiné à créer cette zone de libre-échange continentale.

<i>“Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La mise en place de la Zone de libre-échange se traduira par la création d’un marché de plus d’un milliard deux cents millions de personnes, avec un produit brut combiné de plus de trois milles milliards de dollars. Elle induira un accroissement du commerce intra-africain de 52 pour cent à l’horizon 2022. Nos exportations industrielles et agricoles augmenteront de façon significative”</i>, a déclaré Moussa FAKI Mahamat, Président de la Commission de l'UA à l'ouverture de la 18ème session extraordinaire du Conseil Exécutif à Kigali (Rwanda).

M. Faki a affirmé que la mise en place de la Zone de libre-échange profitera aux peuples des pays africains.

<i>“Les potentialités dont notre continent est riche pourront enfin profiter à nos populations, qui attendent désespérément que leur quotidien s’améliore de façon tangible et substantielle. Ce sont là autant de dividendes attendus de l’étape cruciale que devrait nous faire franchir le Sommet extraordinaire de Kigali”</i>.

Même signé à Kigali, cet accord devra être ratifié par les Etats membres pour entrer en vigueur. Si elle est mise en place, la ZLEC placerait l’Afrique au rang du plus grand espace de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995.

La RDC est représentée à ces travaux par le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et coopération régionale, Léonard She Okitundu.