RDC : Les catholiques suspendent les marches jusqu’au 30 Avril 2018

<b>Après trois marches organisées à Kinshasa et dans d’autres villes du pays, le Comité Laïc de Coordination (CLC) décide de suspendre les manifestations contre le pouvoir pour une durée de 40 jours. </b>

Les chrétiens catholiques ne manifesteront pas jusqu’au 30 avril 2018 en vue de donner  le temps nécessaire à tous les acteurs impliqués dans la crise au pays de trouver une solution autour des Nations-Unies et de l’Union Africaine, d’après une correspondance du Comité Laïc de Coordination (CLC) au Secrétaire général de l’ONU.

«<i>Le Comité Laïc de Coordination porte à votre connaissance que, pour donner le temps nécessaire à tous les acteurs de la crise en RDC de trouver une solution autour des Nations-Unies et de l’Union Africaine, il sursoit jusqu’au 30 Avril 2018 ses actions d'envergure de protestation et de revendication. Passé ce délai, il se verra dans l’obligation de les reprendre et de les intensifier», </i>indique la note du CLC.

Le CLC solliciter “la plus grande implication” d’Antonio Guterres dans le processus électoral en cours en RDC en vue d’obtenir l’organisation des élections dans les délais fixés par la CENI.

« <i>Le Comité Laïc de Coordination entend s’assurer, étape par étape, que le processus électoral actuel ira à son terme et offrira la paix postélectorale tant souhaité par le peuple congolais et la communauté internationale. C’est dans cette perspective qu’il réclame les signaux qui seraient l’expression de la volonté politique de ce régime, non seulement d’organiser des élections libres, transparentes et apaisées, mais aussi de promouvoir une alternance pacifique du pouvoir </i>».

Le 15 mars dernier, l’UNC, le MLC et l’UDPS avaient également demandé que le panel d’experts de l’ONU accompagne la CENI dans l’organisation des scrutins censés se tenir le 23 décembre 2018.

<i>“La CENI devra travailler de manière effective avec le panel d’experts internationaux pour garantir la transparence des élections de même l’audit du fichier électoral devra intervenir  avant l’examen de la loi sur la répartition des sièges », </i>avaient signifié ces principaux partis d’Opposition.

<b>Christine Tshibuyi</b>