L'alternance pour la République (AR) a redit son non "<em>catégorique</em>" à l'utilisation de la machine à voter pour les prochains scrutins.
Reçue ce mardi 27 février 2018 par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo, dans le cadre des consultations initiées sur notamment l'importance de l'utilisation de la machine à voter, l'Alternance pour la République demande à la Ceni d'abandonner cette innovation qui "<em>énerve</em>" la loi.
"<em>Dans un processus électoral, on peut toujours apporter des innovations. Cependant nous considérons qu'en l'état actuel de notre pays les difficultés de notre population pour pouvoir s'approprier cette innovation, l'absence d'un protocole assez rigoureux pour le test et la validation de cette machine et le temps que nous avons pour aller aux scrutins, nous ne sommes pas partisans du déploiement de la machine à voter. Nous avons une préférence pour le vote à bulletin papier pour les scrutins à venir. Le cadre légal interdit tout vote électronique</em>".
Le président de la Ceni a déclaré "<em>prendre bonne note</em>" de doutes qui persistent sur l'utilisation de la machine à voter aux prochains scrutins.
L'UNC, le MLC et le G7, reçus quelques jours plus tôt, avaient eux aussi rejeté cette innovation de la Ceni, à l'exception de la majorité présidentielle.