Dossier judiciaire Sakombi-Kabila : la Cour suprême tranche en faveur de la famille Sakombi

La famille de Dominique Sakombi Ilongo, ministre sous le régime de Mobutu, se félicite de l'arrêt rendu le 7 février dernier par la Cour suprême de justice qui a cassé l'arrêt qui avait ordonné en 2010 à Dominique Sakombi de quitter son domicile, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa.

Il s'agit d'une victoire sur les Kabila, estiment les Sakombi. Car cette bataille politico-judiciaire qui aura duré plus de dix ans, explique Molendo Sakombi, un des fils de Sakombi, les opposait à Zoé Kabila, frère du président de la République.

"<em>En 2006, mon père a reçu un coup de fil du chef du protocole de la présidence de la République, l'invitant à se présenter à la résidence de M. Zoé Kabila, dans le quartier Gulf. Il s'y est rendu et le frère du chef de l'État lui a ainsi expliqué que le vrai propriétaire de sa maison était désormais un certain Élie Lungumbu Milonge, en réalité son nom d'emprunt</em>", déclare Molendo Sakombi aux confrères de Jeune Afrique.

S'est ensuivi un dossier politico-judiciaire bien complexe dont les premiers éléments de compréhension remontent à 1970. Ceci aboutira à un premier arrêt en 2010 de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe qui a donné raison à Élie Lungumbu Milonge, présenté par la famille Sakombi, comme le nom d'emprunt de Zoé Kabila.

Finalement, c'est le 7 février dernier que la Cour suprême de justice a cassé cet arrêt remettant dans son droit la famille Sakombi.

<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>