La RDC au menu d'une séance à huis-clos ce mercredi à la commission des affaires étrangères

<span style="font-weight: 400;">La commission des affaires étrangères de  la Chambre des Représentants de la Belgique tiendra ce mercredi 10 janvier 2017 une séance de travail à huis-clos sur la crise que traverse la République Démocratique du Congo. Crise accentuée après la répression de la marche pacifique appelée par le Comité Laïc de coordination, un regroupement d'intellectuels catholiques, le 31 décembre dernier et qui a connu des pertes en vies humaines.</span>

<span style="font-weight: 400;">Plusieurs États européens ont condamné la répression des forces de sécurité contre les chrétiens et les manifestants réunis dans plusieurs paroisses catholiques du pays. Un appel a notamment été lancé pour l'élargissement des sanctions à l’égard des responsables de ces actes.</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour Joëlle Milquet, ex Vice-présidente de la Communauté française de Belgique et ministre de l’Éducation, de la Culture et de l'Enfance, cette réunion devrait être l’occasion tant attendue pour le gouvernement de son pays de solliciter des sanctions au “sommet de l’État”.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Cela doit être l’occasion de demander au Gouvernement belge d’oser aller plus loin dans les sanctions à l’égard des responsables notamment au sommet de l’État!”</span></i>

<span style="font-weight: 400;">Le ministre des affaires étrangères belge  Didier Reynders avait condamné  la violence des forces de l’ordre et prévenu que la responsabilité des auteurs était engagée.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Avec mes collègues de l’UE,  nous avions appelé au respect de la liberté d’expression. Face à des événements aussi tragiques, la responsabilité individuelle des auteurs et de ceux qui n'ont pas respecté l'accord du 31 décembre est engagée”, </span></i><span style="font-weight: 400;">avait-il déclaré au soir du 31 décembre 2017.</span>

<span style="font-weight: 400;">Mardi 9 janvier s’est tenue une réunion au Conseil de Sécurité sur la RDC. Dans son briefing sur la MONUSCO,  Jean-Pierre Lacroix, chef du département des opérations de maintien de la paix à l’ONU, a condamné, au cours de cette réunion, les violentes répression des forces de l’ordre contre les manifestants : </span><i><span style="font-weight: 400;">“Je condamne les répressions violentes des manifestations du 31 décembre. Le dialogue reste la seule voie”.</span></i>

<b>Jacques Kini </b>