RDC : “Kabila n’a aucun support légal pour prétendre aujourd’hui diriger le Congo” (Martin Fayulu)

 

<span style="font-weight: 400;">Le président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), Martin Fayulu, a déclaré que désormais, à partir de ce 1er janvier 2018, toutes les institutions de la RDC ont perdu toute légitimité et légalité, conséquence du non-respect de l’accord de la Saint-Sylvestre.</span>

<span style="font-weight: 400;">Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, Martin Fayulu soutient que l’accord avait suppléé à l'entorse à la constitution que constituait la non organisation des élections en décembre 2016. Aussi, selon lui, après la prolongation d’un an accordée par l'accord, plus aucune institution à mandat électif ne peut prétendre agir au nom du peuple congolais.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“Le peuple congolais a démontré à la face du monde qu’il ne veut pas de monsieur Kabila et qu’il doit partir. Plus personne ne reconnaîtra l’autorité de ce monsieur qui n’a aucun support légal pour prétendre aujourd’hui diriger le Congo. L’Accord nous donnait un an et ceci parce que, dans cet accord, il a été reconnu que le second et dernier mandat de monsieur Kabila était terminé le 19 décembre 2016. C’est l’accord qui a suppléé le dysfonctionnement de la constitution, c’est-à-dire de l’organisation des élections et du pouvoir au niveau du président de la République, du parlement et du gouvernement. Cet accord est terminé. Donc, ces institutions seront toutes à partir de demain lundi 1er janvier 2018 illégitimes”.</span></i>

<span style="font-weight: 400;">Le président de l’Ecidé était présent dimanche 31 décembre aux côtés des fidèles de la paroisse Saint Joseph, au quartier Matonge (Commune de Kalamu), et avait déclaré s'étonner des dispositifs impressionnants de la police alors que le gouverneur André Kimbuta avait déclaré ne pas disposer d’assez d’éléments pour sécuriser la marche.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">“ Nous sommes sortis malgré le blocage et nous nous étonnons de ce que nous avons constaté. Monsieur le gouverneur de la ville de Kinshasa a dit qu’il n’y avait pas assez d’éléments de police pour sécuriser la marche. Mais cet arsenal que nous avons vu, ce nombre de policiers, mais c’est impressionnant ! Et pourquoi n’ont-ils pas sécurisé la marche ? Ils ont commencé à tirer sur des paisibles citoyens. Ce n’est pas  normal ! ”, </span></i><span style="font-weight: 400;">s'est exclamé Martin Fayulu.</span>