Marie-Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains, rejette le rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant le gouvernement congolais d'avoir eu recours aux ex-combattants de M23 pour réprimer les manifestations de l'opposition contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
<em>"Du premier mot jusqu'au dernier, on sent la haine et la rage de Madame Ida Sawyer contre le gouvernement congolais pour des raisons qui lui sont propres. C'est un rapport ridicule et grossier. Comment comprendre qu'une ONG des droits de l'homme censée rester neutre et formuler des critiques constructives, afin de permettre une meilleure promotion des droits de l'homme, peut aujourd'hui démontrer ouvertement son penchant pour un groupe politique et décider de lâcher un autre " </em>s'est interrogée la ministre dans une conférence de presse ce jeudi 7 décembre 2017.
La ministre souligne que le gouvernement n'aurait pas besoin des ex-combattants de M23 "pendant que l'effectif de l'armée et de la police congolaise suffirait pour répondre par la force quand en cas de nécessité".
<em>"L'armée congolaise avec 140.000 hommes et la Police nationale congolaise avec plus de 100.000 hommes, toutes bien équipées, pourquoi les autorités congolaises auraient besoin de recruter les combattants d'un mouvement rebelle non-entraînés et mal équipés et surtout affaiblis pour avoir été mal nourris dans des camps de réfugiés comme l'a dit elle-même Madame Ida Sawyer", </em>ajoute Marie-Ange Mushobekwa.
Selon elle, la priorité du gouvernement reste la lutte contre tous les groupes armés qui contribuent à l'instabilité de la sous-région.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>