Le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Alain-Aimé Nyamitwe, exige des explications sur l’incident ayant causé la mort d’une trentaine de réfugiés burundais vendredi 15 septembre à Kamanyola, au Sud-Kivu.
Dans une série de tweets, Alain-Aimé Nyamitwe a dit sa consternation et a demandé au Haut-Commissariat des nations pour les réfugiés (UNHCR) et à la MONUSCO un éclairage sur les circonstances de cet événement.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">
<p dir="ltr" lang="fr">L'incident s'est déroulé sur le territoire <a href="https://twitter.com/hashtag/DRC?src=hash">#DRC</a>. <a href="https://twitter.com/hashtag/DRC?src=hash">#DRC</a> se doit normalement d'enquêter et partager les conclusions. Idem <a href="https://twitter.com/unhcr">@unhcr</a> <a href="https://twitter.com/MONUSCO">@MONUSCO</a> 4/ <a href="https://t.co/WW4lyv5KQ9">https://t.co/WW4lyv5KQ9</a></p>
— alain aimé (@nyamitwe) <a href="https://twitter.com/nyamitwe/status/908990403227131904">16 septembre 2017</a></blockquote>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">
<p dir="ltr" lang="en">Yesterday's incident reminds all of us that management of Refugee camps has to comply FULLY with the <a href="https://twitter.com/hashtag/Geneva?src=hash">#Geneva</a> Conventions on Refugees.3/</p>
— alain aimé (@nyamitwe) <a href="https://twitter.com/nyamitwe/status/908969415911333890">16 septembre 2017</a></blockquote>
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">
<p dir="ltr" lang="en">Clarifications are needed on the shootings & circumstances around. <a href="https://twitter.com/unhcr">@UNHCR</a>, <a href="https://twitter.com/MONUSCO">@MONUSCO</a> and the <a href="https://twitter.com/hashtag/DRC?src=hash">#DRC</a> authorities need to communicate.2/</p>
— alain aimé (@nyamitwe) <a href="https://twitter.com/nyamitwe/status/908967694929711105">16 septembre 2017</a></blockquote>
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<em>"Il y a eu 32 morts. Un militaire aurait été tué. Les réfugiés étaient partis attaquer le cachot de l’ANR pour libérer trois des leurs qui étaient arrêtés »,</em> avait dit à ACTUALITE.CD le président de la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI), Jean-Chrysostome Kijana, basé à Bukavu.
Interrogé par ACTUALITE.CD, le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’armée dans le Sud-Kivu, a également affirmé qu’une patrouille de l’armée a surpris quelques réfugiés avec des armes blanches dont des machettes.
<em>« Nous voulions les conduire hors du pays, c’est-à-dire chez eux, au Burundi. C’est ainsi que plusieurs d’entre eux ont réagi. C’est vrai qu’Il y a eu accrochages. Mais je ne sais pas confirmer s’il y a des morts ».</em>