Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, s’est exprimé, ce vendredi 15 septembre 2017, sur les élections en RDC.
Dans son discours d’ouverture de la session parlementaire de septembre, il a promis que l’Assemblée Nationale accordera « toute la diligence voulue » à l’examen et au vote du projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale en vue des élections législatives et provinciales. Ce, après la fin du processus d’enrôlement des électeurs.
<em>« J’invite donc le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral ainsi que la Commission Electorale Nationale Indépendante, chacun dans la sphère de ses responsabilités, à s’assumer pleinement pour rassurer notre peuple par la publication au plus vite du calendrier électoral ».</em>
Il a appelé tous ceux qui sont concernés dans la mise en œuvre du processus électoral en cours à s’y impliquer « activement ».
<em>« Je les invite à prêcher par l’exemple, la juste mesure et le juste équilibre toutes les fois que des écueils se dresseront contre l’objectif poursuivi. Et cet objectif consiste principalement, comme je l’ai déjà indiqué, en l’organisation des élections générales et crédibles dans un délai accepté, sans précipitation inconsidérée, c’est-à-dire en conciliant judicieusement les précisions d’ordre temporel et les contraintes d’ordre technique, comme pour obéir à la sagesse universelle du « Festina lente » proscrivant les lenteurs excessives dues à la manipulation des contraintes. En un mot, et ça vaut la peine d’insister, pas de précipitation inconsidérée ni lenteur excessive »,</em> a dit Aubin Minaku dans son discours.
Il a ajouté qu’aujourd’hui, la seule issue fiable et royale pour sauver la « jeune démocratie » congolaise demeure indubitablement l’organisation de ces élections tant attendues.