Le professeur Armand Kabange Kitenge a été nommé ce mardi 25 juillet 2017 Directeur général intérimaire de l’Institut Supérieur des commerces (ISC) suite à la suspension la veille du précédent comité directeur par Steve Mbikayi, ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire. Au micro d'ACTUALITE.CD, le nouveau DG promet la rupture avec les anciennes pratiques et annonce de réformes au niveau de la gestion et de la formation.
<b>Quelles sont vos premières impressions après votre désignation comme nouveau DG de l’ISC ?</b>
Ce sont des impressions de joie et de remerciement au président de la République, au premier ministre et au ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Steve Mbikayi qui a pris cette décision.
<b>Comment comptez-vous organiser la gestion ?</b>
C’est d’abord une organisation de rupture. Comme vous le savez, le comité sortant a été mis à la porte pour mégestion. Alors notre défi est tellement grand pour le relever. Pour cela il faut d’abord compter sur des ressources humaines propres à l’ISC, les moyens suivront après. Pour le moment il faut d’abord la conversion mentale.
<b>Qu’est-ce que cela veut dire ?</b>
C’est-à-dire, il faut faire participer tout le monde à la gestion. Nous ne sommes plus à l’heure où le DG doit diriger seul. Je suis à la tête d’un comité, donc toutes les décisions que je vais prendre doivent être accompagnées par mes collaborateurs du comité de gestion. Il y a le personnel scientifique, académique, administratif, technique et même ouvrier. Ils vont accompagner parce que l’ISC n’est pas l’affaire de DG mais de tout le monde.
<b>La gestion du paiement de frais restera entre les mains d’un privé ?</b>
Ça ne continuera pas comme ça. Je vous ai parlé de la rupture. Nous avons des règles qui nous régissent. Tous les frais d’études sont bancarisés. On ne peut pas se passer de cette mesure. Tout doit passer par la banque.
<b>Près de 6000 finalistes, le ministre parle d’un désordre, que pensez-vous faire ?</b>
Il me semble que c’est cela le défi qu’on doit relever. Nous allons assurer un enseignement de qualité. C’est-à-dire les étudiants doivent réussir sans passer par les enseignants. Et les enseignants n’auront plus droit de bloquer les notes des étudiants pour les faire défiler. Entre temps, il faut actualiser les enseignements, les mettre à la hauteur. On ne peut plus donner aux étudiants des enseignements de 1990. Les étudiants doivent être rassurés que nous sommes là pour leur apporter les enseignements de qualité.
<strong>Satnys Bujakera</strong>
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