<span style="font-weight: 400;">La session de rattrapage de la 51ème édition de l'Examen d'Etat se déroule dès ce mardi 18 juillet 2017 dans les quatre provinces de l'espace Kasaï. Il s'agit de Lomami, Kasaï Central, Kasaï Oriental et Kasaï.</span>
<span style="font-weight: 400;">Retardée en raison de l’insécurité dans la région, ces épreuves sont rendues possibles avec l’intervention de l’armée nationale qui assure que les élèves finalistes pourront passer leurs examens en toute sécurité, sauf à la mission catholique de Yangala, en territoire de Luiza à cause du non déploiement des forces armées.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour le commandant du secteur opérationnel des Fardc Grand Kasaï, le Général Marcellin Assumani Issa, les conditions de sécurité sont réunies pour le bon déroulement des épreuves partout où l’armée est déployée.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">" J'ai discuté longuement avec le gouverneur du Kasaï Central et j'ai appelé dans les autres provinces concernant le déroulement des examens d'état. Là où il n'y a pas encore les militaires, j'ai déconseillé qu'on ouvre les centres de passation de ces épreuves tel qu'à Yangala. Mais ailleurs où les militaires et les policiers sont déjà déployés, c'est comme pour les épreuves de fin d'études primaires, les examens d'état vont se dérouler de la même manière. Le problème c'est donner le message à la population de ne pas avoir peur. Un seul individu qui passe dans un centre peut terroriser tout le monde. Et pourtant, on peut le neutraliser facilement même avec nos mains. J'ai vu dans certains villages, ils ont arrêté les miliciens et les ont rendus à nos forces. Il faut enlever la peur, il suffit que quelqu'un arrive ici et qu'il crie: “Miliciens!”, c'est tout le monde qui sera en débandade"</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il tenu à rassurer. </span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Lancées le 19 juin dans les autres parties du pays, les épreuves des examens d’Etat ont été retardés dans le Grand Kasaï pour raison d’insécurité.</span>
<b>Sosthene Kambidi</b>