Le rapport de la CENCO recommande le "retour en homme libre" pour Katumbi

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</b><span style="font-weight: 400;">Le procès collé à Moïse Katumbi serait plutôt "un règlement de comptes purement politique". C'est ce qui ressort du rapport "confidentiel" de la Commission ad hoc sur la décrispation politique (CEDP) mise en place par la CENCO et dont nos confrères de Jeune Afrique se sont procurés une copie. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Selon Jeune Afrique, ce rapport fait état de "graves irrégularités" aussi bien dans la cause et l’objet du litige que dans la forme du droit, évoquant ni plus ni moins un "montage" du dossier judiciaire contre l'ancien gouverneur du Katanga dans le seul but de l'empêcher d'être éligible. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">La commission aurait découvert une "incohérence" dans la chronologie des faits imputés à Moïse Katumbi dans l'affaire immobilière qui l'oppose au citoyen grec, Alexandros Stoupis. La CEDP aurait rapporté que Katumbi étant parti en exil en 1997, soit près d'un an avant la signature de l'acte de vente et est revenu au pays plusieurs mois après le 25 Avril 2002, date à laquelle le conservateur des titres immobiliers aurait affirmé que le vendeur et l’acheteur ont comparu devant lui à Lubumbashi.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;"><em> "La commission dit avoir toutes les raisons de croire que ces actes et pièces pour lesquels M. Moïse Katumbi est mis en cause sont fabriqués dans le seul but de l’inviter à ce procès et le condamner alors que les problèmes de fond évoqués devraient en principe concerner l’État congolais et M. Raphaël Katebe Katoto [demi-frère de Katumbi], jusque là détenteur du vrai titre non annulé et dûment reconnu par l'Etat"</em>, rapporte JA</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">La CEDP aurait recommandé le retrait pure et simple du mandat d'arrêt à l'encontre de Moïse Katumbi, face à ce qu'elle aurait qualifiée de "mascarade", et son retour en homme libre au pays et le classement "sans suite" des poursuites en ce qui concerne l'affaire de recrutement des mercenaires dont l'intéressé fait également l'objet. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">La commission aurait également recommandé la "mise en liberté immédiate" de Jean-Claude Muyambo, également poursuivi dans un litige immobilier qui, pour les Évêques, s'agirait d'un procès purement politique.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><strong>Jacques Kini</strong><span style="font-weight: 400;">
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