03 mai : Amnesty internationale appelle les autorités de la RDC à arrêter d’«asphyxier» la presse

L’Ong anglaise de défense des droits de l'homme, Amnesty International invite les autorités congolaises à ne pas étouffer la liberté d’information pendant la période de transition politique.

Dans un communiqué de presse publié le 02 mai 2017 à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse ce 03 mai, Amnesty international a dénoncé les abus portés contre les journalistes congolais.

« <em>Les professionnels des médias sont les yeux et les oreilles de la société. En RDC, ils sont régulièrement arrêtés arbitrairement, tabassés, humiliés, leur matériel saisi. Entre 2015 et 2017, l’internet a été coupé et filtré dans le pays à au moins deux reprises, et le signal de deux des radios les plus écoutées brouillé ou interrompu. Nous dénonçons ce musèlement de la presse et la tendance à garder la population dans l’ignorance, en particulier dans le contexte de la crise politique et sécuritaire qui sévit actuellement en RDC »</em> a déclaré Evie Francq, chercheur sur la RDC à Amnesty International.

Amnesty international a également interpellé le gouvernement congolais sur le rôle de la presse dans l’instauration d’une démocratie.

<em>«Les médias jouent un rôle primordial pour informer la population et permettre un débat démocratique, les attaques contre eux et les journalistes doivent cesser. Les autorités devraient comprendre qu’il est dans leur intérêt d’encourager et protéger une presse libre et indépendante qui rapporte les faits, les analyser, et créer des plateformes pour que les citoyens et d’autres acteurs puissent en débattre»,</em> a ajouté Evie Francq.

L'Ong plaide également pour l'ouverture de tous les médias fermés et le retablissement du signal de la RFI.

Selon le classement mondial de la liberté de la presse 2017 établi par Reporters Sans Frontières, la RDC occupe la  154ème place sur 180 pays observés.

<a href="http://twitter.com/franck_ngonga">Franck Ngonga</a>