La deuxième édition du traditionnel café-genre co-organisé par l'entité des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et le Bureau du Représentant personnel du Chef de l'État en charge de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d'enfants a eu lieu ce vendredi 21 avril 2017 à l’Université protestante du Congo. (UPC)
Devant une assistance majoritairement composée d'étudiants de différentes universités, l’échange de ce deuxième colloque a tourné autour des expériences liées aux violences sexuelles dont les femmes sont particulièrement victimes dans le monde entier.
Modéré par l’ambassadeur de Grande Bretagne Graham Zebedee, ce rendez-vous a également rassemblé différentes personnalités dont la représentante personnelle du chef de l'Etat congolais chargée des questions des violences sexuelles Jeannine Mabunda. Cette dernière a démontré, avec chiffre à l’appui, les avancées significatives de la lutte contre les violences sexuelles que subissent les femmes congolaises beaucoup plus dans des territoires en conflit armé.
Le débat a aussi connu la participation de l’Etat brésilien en dépit de l'absence du Maroc et du Soudan du sud qui ont été tous invités pour partager leurs expériences avec la RDC dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes.
« Ces pays ont participé à ce débat par volonté. Il y a beaucoup de pays où sévissent des violences sexuelles contre les femmes mais nous ne pouvons pas les inviter tous à la fois. Ceux qui ont été présents aujourd’hui ont été là juste parce qu’ils ont manifesté la volonté de partager leurs expériences avec la RDC », a dit Awa Ndiaye Seck, représentante de L’ONU-Femmes en République démocratique du Congo.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>